Alors qu’on se rapproche du moment où le portail Hosterra ouvrira ses portes, je voulais te parler un peu de ce que tu y trouveras dès le premier jour.
Ce n’est jamais simple de savoir quel premier service proposer. Surtout quand on bouillonne d’idées comme moi en ce moment ! Alors j’ai décidé d’écouter. Et d’écouter surtout les difficultés rencontrées actuellement avec les hébergeurs que la grande majorité des freelances et agences web utilisent.
Et ce qui ressort de tout cela, c’est que la première difficulté est de trouver un service d’hébergement polyvalent, sur lequel héberger de façon sécurisée, fiable et conforme au RGPD, de multiples services pour ses clients : sites web dans diverses technologies, applications, connecteurs ERP, emails, etc. Un service qui est autant respectueux des données que de la performance, de la polyvalence autant que de la simplicité d’utilisation et de maintenance.
C’est donc par un hébergement Internet polyvalent que démarrera l’offre de service Hosterra !
Un hébergement Internet polyvalent ?
Ce service a pour vocation à proposer les possibilités les plus larges en typologies de services (web, email, application, etc.) comme des technologies et langages (Php, Node.js, Ruby, etc.), des bases de données, des caches d’objets et de l’outillage.
Tout cela en incarnant la « promesse » Hosterra : sécurité, performance et respect des données et de l’environnement.
La principale difficulté fut de trouver le bon équilibre entre performance et sobriété énergétique. La quadrature du cercle, si j’avais dû écouter tous les avis et conseils (négatifs) qui m’ont été donnés… Mais pour moi, l’idée n’est pas de choisir l’un au détriment de l’autre. Je préfère parier sur l’équilibre.
Alors j’ai beaucoup travaillé. Et beaucoup testé, aussi !
La première des conclusions à laquelle je suis arrivée, c’est que je devais maitriser l’ensemble des « couches basses » du service, pour ne pas mettre en péril l’architecture qui permet cet équilibre.
C’est donc Hosterra qui s’occupera intégralement de la partie hardware, OS et couche d’exploitation et de service.
Et là, surprise (non) : pas de cloud-native, de container ou autre serverless, mais du serveur ! Cette offre d’hébergement reposera sur des serveurs physiques (exploités en VPS ou bare-metal, selon les offres) avec CloudLinux et Plesk. Et c’est Hosterra qui s’occupera à 100 % du paramétrage et de la maintenance. Vois ça un peu comme une sorte d’infogérance : la machine est clairement identifiée, tu sais dans quel datacenter elle se trouve et moi je m’occupe de tout pour qu’elle soit toujours à jour, correctement réglée pour une disponibilité maximale et une empreinte énergétique la plus faible possible.
La seconde conclusion à laquelle je suis arrivée — après moult entretiens — c’est qu’il n’y a pas une stack technique qui va à tout le monde. Le « one size fits all », c’est mort ! Notamment, vous êtes un certain nombre à m’avoir fait part de vos réticences à vous passer complètement d’un serveur Apache. Même si Litespeed est infiniment plus performant (notamment d’un point de vue énergétique, mais pas que), je ne me vois pas vous forcer à effectuer ce choix.
Cette offre d’hébergement permettra ainsi d’avoir le choix : une stack « classique » avec Apache comme serveur web et Nginx en frontal ou une stack plus « moderne » avec Litespeed Entreprise pour du HTTP/3 et du cache natif.
Cette offre sera disponible dès l’ouverture (toujours prévue pour la deuxième semaine de janvier) et comme je sais que tu te poses la question, sache que ce service d’hébergement polyvalent aura un tarif compris entre 25€/mois et 400€/mois selon la configuration choisie, avec des réductions pour un engagement à l’année…
Service compris !
Autant je me suis beaucoup questionné — et j’ai beaucoup questionné — sur la forme que devaient prendre les offres d’hébergement, autant j’ai une certitude depuis le début sur ce qu’est le réel « métier » d’Hosterra et la façon dont il doit le faire.
Il y a deux façons de concevoir un service d’hébergement : ne proposer que ce qui concernerait strictement un « cœur de métier » (fournir de la ressource de stockage et d’exécution) ou proposer une « chaine de services » qui permet de piloter la totalité du cycle de vie d’un service Internet (du design au maintien en condition opérationnelle — en passant par le déploiement).
C’est ce second choix que j’ai fait, depuis le début, pour Hosterra : proposer un « guichet unique » où chaque étape de la gestion d’un service Internet est accompagnée et outillée. Cela veut dire :
- Permettre la gestion complète d’un nom de domaine sans quitter le portail Hosterra. Cela concerne bien sûr les opérations administratives d’enregistrement, de renouvellement, etc. Mais aussi toutes les opérations techniques de réglages des serveurs de noms (DNS), de la sécurité (DNSSEC, notamment) et de la performance. Au fait, je ne t’ai pas dit : Hosterra proposera en standard un DNS anycast et l’anonymisation WHOIS. Sans supplément de prix.
- Proposer l’achat et la gestion de certificats SSL de tout niveau, pour ceux qui ne souhaiteraient pas profiter de certificats Let’s Encrypt gratuits et fournis en standard.
- Mettre à disposition, en standard là aussi, des outils « prêts à l’emploi » pour faciliter la maintenance applicative : outils de déploiement automatisé, de paramétrage, de staging, de clonage, de sauvegarde et restauration, d’administration centralisée des CMS les plus courants, etc.
J’aurai l’occasion de revenir en détail sur cette notion de « guichet unique » et sur tout ce qu’il sera possible de faire depuis le portail Hosterra…
En attendant, si tu as des questions ou remarques sur cet hébergement, Internet polyvalent, n’hésite pas : commentaires de ce blog, Slack, email, etc. Je ne suis jamais loin !